ZE bouqin de Mckay
Re: ZE bouqin de Mckay
non mais là je touche le fond... a ce rythme je vais plus avoir envie de continué très longtemps...
Re: ZE bouqin de Mckay
Quoi ? T'a cassé ta 500 ? Chuis pas au courant ... Sinon je sais pas oú t'habites mais y'a bien un membre du fofo qui pourrait t'heberger quelques jours le temps que papa et maman se rendent compte qu'ils font une bêtises ! Lançons un appel ! QUI A UNE PIAULE PROVISOIRE POUR MAC COUILLES ? Solidarité bordel !!!
Re: ZE bouqin de Mckay
Non la 500 est pas cassé, mais saisie pour défaut d'homologation, je la revoie peut-être en octobre... Si on veut bien me la rendre.
Et pas la peine de se déranger, ça sera pas ma première nuit dehors, faudra juste que je trouve rapidos du travail et un appart
Et pas la peine de se déranger, ça sera pas ma première nuit dehors, faudra juste que je trouve rapidos du travail et un appart
- tikigti
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Re: ZE bouqin de Mckay
papounet a écrit :Sinon je sais pas oú t'habites mais y'a bien un membre du fofo qui pourrait t'heberger quelques jours le temps que papa et maman se rendent compte qu'ils font une bêtises ! Lançons un appel ! QUI A UNE PIAULE PROVISOIRE POUR MAC COUILLES ? Solidarité bordel !!!
slayersword habite pas loin.
Re: ZE bouqin de Mckay
Ah merde... Plus facile à dire qu'à faire ! Faut d'abord trouver un taf pour pouvoir trouver un appart ! Bon bin bon courage vieux, tiens nous au jus et si t'as besoin n'hésite pas a demander
Re: ZE bouqin de Mckay
Non je veux pas déranger, et encore moins tapé l'incruste chez quelqu'un
Re: ZE bouqin de Mckay
Le chapitre deux, juste avant que je parte de chez moi, car je suis pas sadique, après je vous parlerais avec mon téléphone.
CHAPITRE 2
Le vol dura un long moment, plus de deux heures estima Wolf.
Et enfin, quelque chose se dressa sur l'horizon du soleil couchant. Comme une pyramide vu de là… Mais quand sa vue s'ajusta d'elle-même, il vit la vérité… Une ville, dont les tours frôlaient les nuages, regroupé sur a peine quelques kilomètres carrés.
- C'est quoi ? Demanda Wolf.
- Notre radeau… Maugréa un des deux géants.
- Plutôt le dernier lieu sûr de la planète, expliqua posément le colonel.
Le regard bleu de Wolf se reporta sur les tours qu'il voyait au loin…
- Un radeau ? Questionna-t-il.
- Pardon ? grommela le géant en relevant légèrement la tête, la visière argentée du casque noir ne laissant rien transparaître.
- Vous avez appeler ça un radeau.
- Ouais…, intervint l'autre géant en armure, parce que c'est tout ce qu'il reste pour abriter les survivants.
- Les survivants de quoi ? Demanda Wolf.
Il eut pour réponse la main d'Alfgard qui se pointait sur lui… Plus précisément sur une tâche de sans verte sombre ornant le semblant de plastron que le garçon portait.
- Les … créatures ? Que sont-elles ? Que font-elles ?
- Beaucoup de questions, dit la colonel Alfgard avec un regard amusé tout en caressant de sa main gantée le manche de son tomahawk, je te donnerais autant de réponse que possible. Mais je ne te promet que ma version.
- Votre version ?
- Oui, dit elle en souriant mystérieusement, ce qui lui donnait encore moins l'air humaine. Notre version. Car peut être nos ennemis ont-ils la leur…
Wolf laissa tombé sur ce sujet, si Alfgard ne souhaitait pas lui en parler maintenant, c'était son choix et quelque chose lui disait que les réponses viendraient vite pour certaines choses.
- Vous n'êtes que 3 ?
- Non, dit le géant a sa droite. Nous sommes 5, voir 6.
- Il y a le Major Hendryx Jenshen, commença Alfgard, mon second, les sergents Clayton et Sarah Turner, le soldat Salem Clad et moi-même.
Elle m'indiqua Salem et le major Hendryx d'un signe du menton lors de sa phrases, donc Clayton et sa soeur n'était pas venu avec eux.
- Où sont les deux manquants ?
- Restés sagement au bercail, dit Hendryx d'un ton sec, qui laissait dire que le temps des questions prenait fin.
Wolf cessa son interrogatoire, et regarda la visière argentée de l'armure d'Hendryx, comme s'il aurait put voir au travers… Un homme aussi aigri ne l'était pas sans raison.
L'hélicoptère s'approcha de la montagne de tours, pour beaucoup communiquant par de grandes passerelles métalliques entièrement closes pour protéger leurs occupants du froid.
Le colonel remis son casque et actionna sur son gantelet droit ce qui semblait être la radio.
Wolf n'entendit aucun sons, et apprit donc a l'occasion que leurs silences n'en étaient peut être pas, puisqu'ils pouvaient trier les sons émis par leurs casques. Ils se parlaient surement entre eux durant tout le vol.
Mais malgré tout, le garçon ne s'en sentit pas vexé…
Une piste d'atterrissage se dessina au flanc d'une tour, illuminée de lumières rouge en bordure, elle se détachait telle une goutte de sang sur le flanc gris de la tour et dans la lumière déclinante du couchant, rendue tout aussi grise par les nuages de neige menaçants.
Les propulseurs de l'hélicoptère s'inclinèrent pour ralentir l'appareil a l'approche de la tour, et c'est en vol presque stationnaire que le pilote manoeuvra habillement dans l'enchevêtrement de poutrelles métalliques reliant les immeubles.
Enfin, les roues de l'appareil heurtèrent le sol, le claquement sec des ses pales diminuant déjà alors que Wolf sortait a peine de son siège.
Il jeta un oeil autour de lui, et examina les tours d'une grandeur surnaturelle trônant dans le froid, illuminées d'or par leur éclairage.
Il avait fugacement pensé que voir la ville lèverait une partie du voile de sa mémoire… Mais non.
- Wolf ?
Il se retourna lentement vers le colonel qui l'avait appelé, prenant le temps d'observer encore les tours sidérantes autour de lui… Il devait être a environ 1500 mètres de haut, et de là Wolf estima que la hauteur totale de la tour avoisinait allègrement le double, voir le triple pour l'immense tour centrale de cette pyramide de béton.
Il fit demi-tour, ses haillons claquants dans le vent glacial.
Le colonel l'attendait dans l'embrasure d'une porte coulissante, son casque a la main.
A son approche, elle se détourna et entra dans les méandres de la tour. Wolf eut une bouffée de chaleur quand il entra, si dehors la température frôlait les moins 10, l'intérieur arrivait au moins a 25.
Mais comme lorsqu'il était sorti des décombres, son corps s'habitua très vite, et il ne sentit plus la chaleur.
- Suis-moi, ordonna le colonel.
Il lui emboita le pas, mémorisant inconsciemment leur itinéraire, et examinant l'architecture interne de la tour. Très sobre, et utilitaire, chaque mur étant en béton nu sans peinture aucune, des éclairages a intervalles réguliers, dispensant leur douce lueur dorée dans le dédale de couloirs.
Au bout de plusieurs minutes de marche et de deux ascenseurs empruntés, ils débarquèrent tout les deux dans une pièce relativement petite comparé a l'immensité de la tour.
- Ca sera tes quartiers pour le temps que tu passera ici, expliqua Alfgard.
Le garçon regarda la pièce, une alcôve dans le mur faisant office de lit, et une porte coulissante ouverte laissant entrapercevoir une salle d'eau. Sobre et utile avant tout, aucune fioritures.
- Je… Et maintenant ? Hésita Wolf.
Elle le regarda avec bienveillance, et Wolf eut encore une fois cette certitude qu'elle n'était pas tout à fait humaine…
- Tu va te reposé quelques heures, prendre une douche, et enfilé des vêtements propres, puis je te ferais mené a mes propres quartiers pour que nous discutions de ton passé… Mais surtout de ton futur.
Wolf frissonna au mot " futur ", mais ne dit rien.
Il marqua son assentiment par un hochement de tête, et Alfgard sortit de la pièce, avec un dernier sourire pour le jeune homme.
La porte coulissa sur ses talons et Wolf ne se demanda même pas dans quoi il s'était embarqué… Il était trop tard pour ça. Il défit la sangle de sa première pièce d'armure…
Le pan de glace céda sous son piolet.
Il se senti tombé mais d'un coup de pied contre la paroi de givre il se projeta sur celle dans son dos, tournant sur lui-même, le piolet d'escalade fendant l'air avant de se fiché jusqu'au manche dans la glace.
Wolf pris le temps d'assuré sa prise, en s'aidant de ses chaussures crantées. Vétu d'un simple gilet d'escalade, de gants, d'un pantalons et d'une paire de bottes, le vent glacé frappait son corps, alors qu'il tentait difficilement d'escaladé les montagnes de la Forge du Ciel. Il se moquait du froid. Il se moquait de la faim. Et de ce qu'il avait vécu jusqu'ici. Seul importait de passer le col, pour redescendre vers la mer des glaçes. Là où Alfgard lui avait dis d'aller.
Il plissa les yeux a travers la neige, et bondit a nouveau.
36H plus tôt.
- Des Ivrildirs.
On sentait la majuscule dans la voix du colonel. Elle tenait son tomahawk de sa main droite, sa gauche parcourant les caractères bleutés pulsants tranquillement sur la surface polie de la lame.
- Leur découverte est récente. J'ai était la première a découvrir le mien. Lors d'une mission de sauvetage d'un groupe de scientifiques.
Wolf se tassa dans le siège du bureau d'Alfgard, se mettant a l'aise pour un récit qui s'annonçait riche.
- Nous sommes parties a deux hélicos, continua le colonel, son regard bleu tourné vers un souvenirs qui semblait bien précis. Nous avons atterris dans le complexe scientifique qui c'est avéré désert. Ce qui nous a vraiment surpris c'était le fait que les scientifiques semblaient avoir disparus soudainement. Tout était encore a sa place. Une tasse de café, un stylo a côté d'un bloc notes… Ça ne pouvait pas être les Manticors… Aucune trace de sang… De combat… Rien. Au bout de deux heures de recherches, le complexe satellite de la base a capté quelque chose. Au milieu de l'océan. Sur une île oubliée. Un hélicoptère est rentré en ville. Tandis qu'un autre, le miens, allait enquêter. L'île était distante de 120 kilomètres de la côte… Autrement dit, rien du tout. Mais… Après même pas deux kilomètres au dessus de l'eau… Il c'est passé quelque chose.
Alfgard s'arrêta, semblant chercher comment formulé la suite de son récit, comme si il s'agissait de quelque chose d'impossible mais qui c'était tout de même produit.
- C'était comme si l'hélicoptère était happé dans un cyclone. Mais il n'y avais ni nuage, ni vent … rien. Toute l'électronique de l'appareil était détraquée… Il a piqué du nez droit dans l'eau… Et… Elle c'est ouverte.
- Pardon ? dit Wolf, se demandant s'il avait bien saisi.
- La mer c'est … partagée, en deux, sous l'appareil. Comme si on l'ouvrait d'un coup d'épée. Une lumière bleue est sortie du gouffre. Et l'hélicoptère a plongé. Je me suis réveillée, quelques jours plus tard, sur les rives de la base scientifique. Et je tenais cette hache dans ma main. Je n'ai pas su pourquoi ni comment elle est arrivé en ma possession. Mais elle est vivante. Plus je la tenais, plus j'avais l'impression qu'elle cherchait a communiqué. Et aujourd'hui même si on ne se parle pas comme toi et moi, avec ce que j'ai appris, je pense que cette arme est un réceptacle d'un esprit alien d'une race millénaire et très évoluée. Elle peut contrôlé certaines … choses.
- C'est à dire ? Demanda Wolf, qui avait vraiment du mal a avalé ça.
- Au combat, je peut m'en servir comme d'un outil de contrôle, pour soulever des objets de toutes sortes… Je peux appeler la foudre et abattre mes ennemis avec, et jusqu'a ce jour, je n'ai rien connu qui résiste a son tranchant.
Comme pour appuyer ses dires, de petits éclairs crépitèrent sur la surface de la lame.
Wolf ce hissa au sommet du glacier… Il était maintenant au-dessus des nuages, sur le deuxième pic le plus haut de la chaîne de montagne. L'ascension ne l'avait pas fatigué, et il ne sentait pas le froid, il savourait même le brillant soleil caressant sa peau d'albâtre. Ses drealocks blanches flottant dans le vent frais.
Il pris le temps de s'asseoir pour savouré la vue des huit pics enneigés qui entourait un volcan, lui même le plus haut des sommets de la planète, et wolf n'en voyait qu'un minuscule point a l'horizon. Cela s'expliquait par la présence d'une mer, ou d'un lac puisqu'elle ne débouchait pas dans l'océan malgré sa taille colossale, autour du volcan, séparant ce dernier de la chaîne formée par les huit pics. Le volcan lui-même avait était nommé la Forge du Ciel, car on raconte que la lame du Roi des Elfes viendrait de son coeur. Quant aux huit pics l'entourant, ils portaient le nom de chaîne de la Couronne des Cieux. C'était dans la mer entourant la Forge du Ciel que Wolf se rendait. Et il avait appris et traversé bien des choses ces dernières heures. Il entama la descente du col…
35H plus tôt
- Et c'est ainsi que tout c'est fini… dans l'apocalypse le plus total, termina le colonel.
Elle venait de lui offrir un récit détaillé sur les Ivrildirs, et ce qu'ils représentaient. Et Wolf allait devoir en rapporté un. Et il allait devoir le faire sous certaines conditions. Afin de prouver sa valeur. Notamment par un voyage de plusieurs centaines de kilomètres, qui promettait pas mal d'embûches. Mais Wolf avait encore une question a posé.
- Comment j'ai fait tout ça ?
Alfgard le regarda sans surprise; comme si elle attendait cette question depuis le début de leur conversation, voir de leur rencontre.
- Tu est un elfe, lâcha-t-elle de but en blanc.
- Un … elfe ? dit Wolf, très sceptique.
- Inutile de prendre un air étonné… Tu croyais que tu était quoi ? Tu as déjà vu un humain faire des bonds aussi haut ? Frappé aussi fort ? Etre aussi rapide ?
- Un point pour vous, marmonna Wolf.
La plaque de glace sur laquelle il évoluait céda brutalement, lui faisant perdre l'équilibre sans aucune possibilités de se rattraper. Il se mis a rouler sur lui-même sans pouvoir y faire quoi que ce soit, quand sa roulade fut brutalement stoppé par un tronc d'arbre qui le cueillit au niveau du ventre. Il eut le souffle coupé, et tout l'air de ses poumons fut chassé dans un râle de douleur.
Il se releva péniblement. Il avait descendu un tier du col. Et une fois au pied de ce dernier, il lui resterait encore 120 kilomètres avant d'arriver aux restes de la base scientifique. Il grimaça en se redressant, son corps couvert de bleus, d'éraflures, et de plaies en tout genre le faisait souffrir malgré sa nature elfique qui atténuait sa douleur et le guérissait plus vite. Et il n'avait rien bu ni mangé depuis plus de 24 heures. Ni dormi d'ailleurs.
Il lui fallut presque 15 heures pour descendre prudemment le col enneigé, évitant consciencieusement les pièges invisibles des la glace. Parmi lesquels des crevasses dissimulées par de la poudreuse, des plaques de givres ne tenant plus que par un fil… Autant de piège que l'elfe dut évité dans la descente, ma montée ayant était plus ou moins facile, s'agissant d'escalade.
Entre temps, il était redescendu sous la couche nuageuse, et si tout était redevenu terne et gris, la neige ne tombait plus pour l'instant, et il pouvait apercevoir les quelques bâtiments du complexe scientifique. Même s'il n'était que de minuscules points noirs au loin, malgré sa vision d'elfe digne d'un aigle.
Il fit un pas en avant, puis un autre et encore un autre. Il parvint enfin au pied du col, et fut surpris par la température ambiante. Car si il y avait bien quelques nuages, il y en avait bien moins que derrière le cercle imperméable formé par la Couronne des Cieux qui bloquait les nuages a l'extérieur. Ici, il y avait encore de la végétation, de l'herbe, des fleurs. Pas en masses, mais plus que tout le reste des gens n'en verraient jamais désormais, avec leur planète s'éloignant lentement du soleil. Et cette même végétation serait elle aussi amenée, un jour, a disparaître. La race humaine aurait pu survivre a tout ça, en s'enterrant. Mais les Manticors rendaient la chose impossible.
Wolf appréciait d'autant plus la verdure que c'était certainement la seule portion naturelle restantes. Le reste de la planète n'étant majoritairement qu'une immense ville, a l'exception d'une ou deux montagnes et des océans. Le recyclage de l'air étant désormais assuré par 12 machines reparties sur toute la planète, il semblait d'ailleurs qu'un accord tacite avait était passé entre les humains et les manticors a ce sujet : Personne ne c'était jamais fait attaqué en allant s'occupé de la maintenance. Ce qui tendait a prouvé que les Manticors avait besoin d'air, et que s'ils tuaient les gens chargés de l'entretien, tout le monde fermerais bien vite le rideau…
"bande de connards" songea Wolf tandis qu'il arrivait près du mur d'enceinte du complexe. Il avait échangé son piolet d'escalade contre son couteau, afin de paré a toute éventualité… Le soleil était inhabituel, et rendait les lieux bizarre. Même si Wolf n'aurait sût expliqué dans quel sens.
L'allée principale du complexe composé d'a peine quelques bâtiments, donnait immédiatement sur un vaste embarcadère qui s'étendait loin sur les flots calmes dont le bruit serein parvenait aux oreilles de Wolf. Il fit a peine un pas, qu'un coup brutal le heurta derrière son crâne, le jetant a terre en lui faisant voir des étoiles.
- T'as des couilles de venir ici, enfoiré, entendit-il avant qu'un deuxième coup ne lui fasse perdre connaissance, sans même qu'il ai pu voir son agresseur...
CHAPITRE 2
Le vol dura un long moment, plus de deux heures estima Wolf.
Et enfin, quelque chose se dressa sur l'horizon du soleil couchant. Comme une pyramide vu de là… Mais quand sa vue s'ajusta d'elle-même, il vit la vérité… Une ville, dont les tours frôlaient les nuages, regroupé sur a peine quelques kilomètres carrés.
- C'est quoi ? Demanda Wolf.
- Notre radeau… Maugréa un des deux géants.
- Plutôt le dernier lieu sûr de la planète, expliqua posément le colonel.
Le regard bleu de Wolf se reporta sur les tours qu'il voyait au loin…
- Un radeau ? Questionna-t-il.
- Pardon ? grommela le géant en relevant légèrement la tête, la visière argentée du casque noir ne laissant rien transparaître.
- Vous avez appeler ça un radeau.
- Ouais…, intervint l'autre géant en armure, parce que c'est tout ce qu'il reste pour abriter les survivants.
- Les survivants de quoi ? Demanda Wolf.
Il eut pour réponse la main d'Alfgard qui se pointait sur lui… Plus précisément sur une tâche de sans verte sombre ornant le semblant de plastron que le garçon portait.
- Les … créatures ? Que sont-elles ? Que font-elles ?
- Beaucoup de questions, dit la colonel Alfgard avec un regard amusé tout en caressant de sa main gantée le manche de son tomahawk, je te donnerais autant de réponse que possible. Mais je ne te promet que ma version.
- Votre version ?
- Oui, dit elle en souriant mystérieusement, ce qui lui donnait encore moins l'air humaine. Notre version. Car peut être nos ennemis ont-ils la leur…
Wolf laissa tombé sur ce sujet, si Alfgard ne souhaitait pas lui en parler maintenant, c'était son choix et quelque chose lui disait que les réponses viendraient vite pour certaines choses.
- Vous n'êtes que 3 ?
- Non, dit le géant a sa droite. Nous sommes 5, voir 6.
- Il y a le Major Hendryx Jenshen, commença Alfgard, mon second, les sergents Clayton et Sarah Turner, le soldat Salem Clad et moi-même.
Elle m'indiqua Salem et le major Hendryx d'un signe du menton lors de sa phrases, donc Clayton et sa soeur n'était pas venu avec eux.
- Où sont les deux manquants ?
- Restés sagement au bercail, dit Hendryx d'un ton sec, qui laissait dire que le temps des questions prenait fin.
Wolf cessa son interrogatoire, et regarda la visière argentée de l'armure d'Hendryx, comme s'il aurait put voir au travers… Un homme aussi aigri ne l'était pas sans raison.
L'hélicoptère s'approcha de la montagne de tours, pour beaucoup communiquant par de grandes passerelles métalliques entièrement closes pour protéger leurs occupants du froid.
Le colonel remis son casque et actionna sur son gantelet droit ce qui semblait être la radio.
Wolf n'entendit aucun sons, et apprit donc a l'occasion que leurs silences n'en étaient peut être pas, puisqu'ils pouvaient trier les sons émis par leurs casques. Ils se parlaient surement entre eux durant tout le vol.
Mais malgré tout, le garçon ne s'en sentit pas vexé…
Une piste d'atterrissage se dessina au flanc d'une tour, illuminée de lumières rouge en bordure, elle se détachait telle une goutte de sang sur le flanc gris de la tour et dans la lumière déclinante du couchant, rendue tout aussi grise par les nuages de neige menaçants.
Les propulseurs de l'hélicoptère s'inclinèrent pour ralentir l'appareil a l'approche de la tour, et c'est en vol presque stationnaire que le pilote manoeuvra habillement dans l'enchevêtrement de poutrelles métalliques reliant les immeubles.
Enfin, les roues de l'appareil heurtèrent le sol, le claquement sec des ses pales diminuant déjà alors que Wolf sortait a peine de son siège.
Il jeta un oeil autour de lui, et examina les tours d'une grandeur surnaturelle trônant dans le froid, illuminées d'or par leur éclairage.
Il avait fugacement pensé que voir la ville lèverait une partie du voile de sa mémoire… Mais non.
- Wolf ?
Il se retourna lentement vers le colonel qui l'avait appelé, prenant le temps d'observer encore les tours sidérantes autour de lui… Il devait être a environ 1500 mètres de haut, et de là Wolf estima que la hauteur totale de la tour avoisinait allègrement le double, voir le triple pour l'immense tour centrale de cette pyramide de béton.
Il fit demi-tour, ses haillons claquants dans le vent glacial.
Le colonel l'attendait dans l'embrasure d'une porte coulissante, son casque a la main.
A son approche, elle se détourna et entra dans les méandres de la tour. Wolf eut une bouffée de chaleur quand il entra, si dehors la température frôlait les moins 10, l'intérieur arrivait au moins a 25.
Mais comme lorsqu'il était sorti des décombres, son corps s'habitua très vite, et il ne sentit plus la chaleur.
- Suis-moi, ordonna le colonel.
Il lui emboita le pas, mémorisant inconsciemment leur itinéraire, et examinant l'architecture interne de la tour. Très sobre, et utilitaire, chaque mur étant en béton nu sans peinture aucune, des éclairages a intervalles réguliers, dispensant leur douce lueur dorée dans le dédale de couloirs.
Au bout de plusieurs minutes de marche et de deux ascenseurs empruntés, ils débarquèrent tout les deux dans une pièce relativement petite comparé a l'immensité de la tour.
- Ca sera tes quartiers pour le temps que tu passera ici, expliqua Alfgard.
Le garçon regarda la pièce, une alcôve dans le mur faisant office de lit, et une porte coulissante ouverte laissant entrapercevoir une salle d'eau. Sobre et utile avant tout, aucune fioritures.
- Je… Et maintenant ? Hésita Wolf.
Elle le regarda avec bienveillance, et Wolf eut encore une fois cette certitude qu'elle n'était pas tout à fait humaine…
- Tu va te reposé quelques heures, prendre une douche, et enfilé des vêtements propres, puis je te ferais mené a mes propres quartiers pour que nous discutions de ton passé… Mais surtout de ton futur.
Wolf frissonna au mot " futur ", mais ne dit rien.
Il marqua son assentiment par un hochement de tête, et Alfgard sortit de la pièce, avec un dernier sourire pour le jeune homme.
La porte coulissa sur ses talons et Wolf ne se demanda même pas dans quoi il s'était embarqué… Il était trop tard pour ça. Il défit la sangle de sa première pièce d'armure…
Le pan de glace céda sous son piolet.
Il se senti tombé mais d'un coup de pied contre la paroi de givre il se projeta sur celle dans son dos, tournant sur lui-même, le piolet d'escalade fendant l'air avant de se fiché jusqu'au manche dans la glace.
Wolf pris le temps d'assuré sa prise, en s'aidant de ses chaussures crantées. Vétu d'un simple gilet d'escalade, de gants, d'un pantalons et d'une paire de bottes, le vent glacé frappait son corps, alors qu'il tentait difficilement d'escaladé les montagnes de la Forge du Ciel. Il se moquait du froid. Il se moquait de la faim. Et de ce qu'il avait vécu jusqu'ici. Seul importait de passer le col, pour redescendre vers la mer des glaçes. Là où Alfgard lui avait dis d'aller.
Il plissa les yeux a travers la neige, et bondit a nouveau.
36H plus tôt.
- Des Ivrildirs.
On sentait la majuscule dans la voix du colonel. Elle tenait son tomahawk de sa main droite, sa gauche parcourant les caractères bleutés pulsants tranquillement sur la surface polie de la lame.
- Leur découverte est récente. J'ai était la première a découvrir le mien. Lors d'une mission de sauvetage d'un groupe de scientifiques.
Wolf se tassa dans le siège du bureau d'Alfgard, se mettant a l'aise pour un récit qui s'annonçait riche.
- Nous sommes parties a deux hélicos, continua le colonel, son regard bleu tourné vers un souvenirs qui semblait bien précis. Nous avons atterris dans le complexe scientifique qui c'est avéré désert. Ce qui nous a vraiment surpris c'était le fait que les scientifiques semblaient avoir disparus soudainement. Tout était encore a sa place. Une tasse de café, un stylo a côté d'un bloc notes… Ça ne pouvait pas être les Manticors… Aucune trace de sang… De combat… Rien. Au bout de deux heures de recherches, le complexe satellite de la base a capté quelque chose. Au milieu de l'océan. Sur une île oubliée. Un hélicoptère est rentré en ville. Tandis qu'un autre, le miens, allait enquêter. L'île était distante de 120 kilomètres de la côte… Autrement dit, rien du tout. Mais… Après même pas deux kilomètres au dessus de l'eau… Il c'est passé quelque chose.
Alfgard s'arrêta, semblant chercher comment formulé la suite de son récit, comme si il s'agissait de quelque chose d'impossible mais qui c'était tout de même produit.
- C'était comme si l'hélicoptère était happé dans un cyclone. Mais il n'y avais ni nuage, ni vent … rien. Toute l'électronique de l'appareil était détraquée… Il a piqué du nez droit dans l'eau… Et… Elle c'est ouverte.
- Pardon ? dit Wolf, se demandant s'il avait bien saisi.
- La mer c'est … partagée, en deux, sous l'appareil. Comme si on l'ouvrait d'un coup d'épée. Une lumière bleue est sortie du gouffre. Et l'hélicoptère a plongé. Je me suis réveillée, quelques jours plus tard, sur les rives de la base scientifique. Et je tenais cette hache dans ma main. Je n'ai pas su pourquoi ni comment elle est arrivé en ma possession. Mais elle est vivante. Plus je la tenais, plus j'avais l'impression qu'elle cherchait a communiqué. Et aujourd'hui même si on ne se parle pas comme toi et moi, avec ce que j'ai appris, je pense que cette arme est un réceptacle d'un esprit alien d'une race millénaire et très évoluée. Elle peut contrôlé certaines … choses.
- C'est à dire ? Demanda Wolf, qui avait vraiment du mal a avalé ça.
- Au combat, je peut m'en servir comme d'un outil de contrôle, pour soulever des objets de toutes sortes… Je peux appeler la foudre et abattre mes ennemis avec, et jusqu'a ce jour, je n'ai rien connu qui résiste a son tranchant.
Comme pour appuyer ses dires, de petits éclairs crépitèrent sur la surface de la lame.
Wolf ce hissa au sommet du glacier… Il était maintenant au-dessus des nuages, sur le deuxième pic le plus haut de la chaîne de montagne. L'ascension ne l'avait pas fatigué, et il ne sentait pas le froid, il savourait même le brillant soleil caressant sa peau d'albâtre. Ses drealocks blanches flottant dans le vent frais.
Il pris le temps de s'asseoir pour savouré la vue des huit pics enneigés qui entourait un volcan, lui même le plus haut des sommets de la planète, et wolf n'en voyait qu'un minuscule point a l'horizon. Cela s'expliquait par la présence d'une mer, ou d'un lac puisqu'elle ne débouchait pas dans l'océan malgré sa taille colossale, autour du volcan, séparant ce dernier de la chaîne formée par les huit pics. Le volcan lui-même avait était nommé la Forge du Ciel, car on raconte que la lame du Roi des Elfes viendrait de son coeur. Quant aux huit pics l'entourant, ils portaient le nom de chaîne de la Couronne des Cieux. C'était dans la mer entourant la Forge du Ciel que Wolf se rendait. Et il avait appris et traversé bien des choses ces dernières heures. Il entama la descente du col…
35H plus tôt
- Et c'est ainsi que tout c'est fini… dans l'apocalypse le plus total, termina le colonel.
Elle venait de lui offrir un récit détaillé sur les Ivrildirs, et ce qu'ils représentaient. Et Wolf allait devoir en rapporté un. Et il allait devoir le faire sous certaines conditions. Afin de prouver sa valeur. Notamment par un voyage de plusieurs centaines de kilomètres, qui promettait pas mal d'embûches. Mais Wolf avait encore une question a posé.
- Comment j'ai fait tout ça ?
Alfgard le regarda sans surprise; comme si elle attendait cette question depuis le début de leur conversation, voir de leur rencontre.
- Tu est un elfe, lâcha-t-elle de but en blanc.
- Un … elfe ? dit Wolf, très sceptique.
- Inutile de prendre un air étonné… Tu croyais que tu était quoi ? Tu as déjà vu un humain faire des bonds aussi haut ? Frappé aussi fort ? Etre aussi rapide ?
- Un point pour vous, marmonna Wolf.
La plaque de glace sur laquelle il évoluait céda brutalement, lui faisant perdre l'équilibre sans aucune possibilités de se rattraper. Il se mis a rouler sur lui-même sans pouvoir y faire quoi que ce soit, quand sa roulade fut brutalement stoppé par un tronc d'arbre qui le cueillit au niveau du ventre. Il eut le souffle coupé, et tout l'air de ses poumons fut chassé dans un râle de douleur.
Il se releva péniblement. Il avait descendu un tier du col. Et une fois au pied de ce dernier, il lui resterait encore 120 kilomètres avant d'arriver aux restes de la base scientifique. Il grimaça en se redressant, son corps couvert de bleus, d'éraflures, et de plaies en tout genre le faisait souffrir malgré sa nature elfique qui atténuait sa douleur et le guérissait plus vite. Et il n'avait rien bu ni mangé depuis plus de 24 heures. Ni dormi d'ailleurs.
Il lui fallut presque 15 heures pour descendre prudemment le col enneigé, évitant consciencieusement les pièges invisibles des la glace. Parmi lesquels des crevasses dissimulées par de la poudreuse, des plaques de givres ne tenant plus que par un fil… Autant de piège que l'elfe dut évité dans la descente, ma montée ayant était plus ou moins facile, s'agissant d'escalade.
Entre temps, il était redescendu sous la couche nuageuse, et si tout était redevenu terne et gris, la neige ne tombait plus pour l'instant, et il pouvait apercevoir les quelques bâtiments du complexe scientifique. Même s'il n'était que de minuscules points noirs au loin, malgré sa vision d'elfe digne d'un aigle.
Il fit un pas en avant, puis un autre et encore un autre. Il parvint enfin au pied du col, et fut surpris par la température ambiante. Car si il y avait bien quelques nuages, il y en avait bien moins que derrière le cercle imperméable formé par la Couronne des Cieux qui bloquait les nuages a l'extérieur. Ici, il y avait encore de la végétation, de l'herbe, des fleurs. Pas en masses, mais plus que tout le reste des gens n'en verraient jamais désormais, avec leur planète s'éloignant lentement du soleil. Et cette même végétation serait elle aussi amenée, un jour, a disparaître. La race humaine aurait pu survivre a tout ça, en s'enterrant. Mais les Manticors rendaient la chose impossible.
Wolf appréciait d'autant plus la verdure que c'était certainement la seule portion naturelle restantes. Le reste de la planète n'étant majoritairement qu'une immense ville, a l'exception d'une ou deux montagnes et des océans. Le recyclage de l'air étant désormais assuré par 12 machines reparties sur toute la planète, il semblait d'ailleurs qu'un accord tacite avait était passé entre les humains et les manticors a ce sujet : Personne ne c'était jamais fait attaqué en allant s'occupé de la maintenance. Ce qui tendait a prouvé que les Manticors avait besoin d'air, et que s'ils tuaient les gens chargés de l'entretien, tout le monde fermerais bien vite le rideau…
"bande de connards" songea Wolf tandis qu'il arrivait près du mur d'enceinte du complexe. Il avait échangé son piolet d'escalade contre son couteau, afin de paré a toute éventualité… Le soleil était inhabituel, et rendait les lieux bizarre. Même si Wolf n'aurait sût expliqué dans quel sens.
L'allée principale du complexe composé d'a peine quelques bâtiments, donnait immédiatement sur un vaste embarcadère qui s'étendait loin sur les flots calmes dont le bruit serein parvenait aux oreilles de Wolf. Il fit a peine un pas, qu'un coup brutal le heurta derrière son crâne, le jetant a terre en lui faisant voir des étoiles.
- T'as des couilles de venir ici, enfoiré, entendit-il avant qu'un deuxième coup ne lui fasse perdre connaissance, sans même qu'il ai pu voir son agresseur...
Re: ZE bouqin de Mckay
Au fait, quelqu'un a des nouvelles de Mckay ?
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Non aucune et il ne répond pas aux M.P.papounet a écrit :Au fait, quelqu'un a des nouvelles de Mckay ?
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Re: ZE bouqin de Mckay
personne n'a son numéro de portable ???tikigti a écrit :Non aucune et il ne répond pas aux M.P.papounet a écrit :Au fait, quelqu'un a des nouvelles de Mckay ?
6 jours, ca fait long là quand meme....