Et la suite:
Mon cours du Jeudi 3 décembre (la semaine dernière):
Arrivé à l'auto-école (j'arrive à 18h, je crois que je prends que des cours de nuit
)
Bonne nouvelle, il n'y a qu'un seul élève avec moi. Cool, des cours presque particuliers.
Je prends ma moto, le moniteur fait monter l'élève sur la sienne, et on démarre. Arrivé au stop dix mètres plus loin... je ne cale pas, mais bon, chaque fois, le premier contact est laborieux. Je pense que du jour où j'ai mon permis et ma moto, j'éviterai de toucher une 125, je m'adapte mal à la nouveauté, moi.
Le moniteur, qui était arrivé un peu à la bourre, roule un peu plus vite (60 sur une section limitée à 50), et surtout ce soir, c'est le b**del en ville (les joies de Marseille). Donc, j'ai bien appris a zigzaguer entre les voitures pour doubler. Et le dernier rond point était le pire.
Enfin bref, on arrive tranquillement sur les lieux du crime... euh, du cours (comique, répétition, tout ça...) et le moniteur me donne les instructions: parcours lent. Pas de slalom avec des plots posés plus ou moins espacés, non, là, c'est direct condition d'examen.
On fait le parcours à pied, il m'indique les trajectoires, les manipulations, la vitesse, la position sur la moto, les erreurs à ne pas faire et les pièges dans lesquels ne pas tomber. Bref, tout ce qu'il faut savoir.
Et en route Simone!
La théorie c'est bien, mais la pratique, c'est galère. Et cette foutu troisième porte (je déteste le chiffre trois depuis). Cette troisième porte juste avant les piquets, c'est la plaie. Trop vite, tu sors. Trop lent, tu mets le pied à terre. Trop a gauche, tu sors. Trop a droite... ah bah non, ça c'est bien, mais j'y arrive pas.
Bref, je tente le parcours sans trop me préoccuper de ma vitesse. Pour le moment, c'est pas chronométré, et je préfère d'abord passer les portes, et parfaire ma trajectoire. Et y'a du boulot!
Bref, après quelques essais ratés et recommencés dès la troisième porte ratée, je commence à m'énerver, parce que bon, je pilote déjà une moto! M**de quoi! Ça devrait pas être plus compliqué que ça! Bref, je transpire, j'en ai marre, et je me concentre pas.
Il faut que je fasse une petite pause, 5 minutes, contact coupé. Je respire à fond, et surtout, j'enlève les vêtements inutiles sous ma veste (je crève de chaud).
Je reprends, et je passe une bonne minute avant chaque essai pour visualiser au sol la trajectoire que je dois prendre. Et quand je me lance, j'essaie d'appliquer un conseil que le moniteur m'a donné, c'est à dire regarder au loin, et surtout, deux portes après celle qu'on est en train de passer.
Et vous savez quoi? Le regard, c'est super important en fait! Je me retrouve vite fait bien fait entre les piquets, et je tente de ralentir un maximum (puisque c'est là qu'on peut gagner le plus de temps).
Et bien, deuxième miracle, j'ai réalisé un petit arrêt complet. Trop fier de moi-même, je recommence le parcours. Ça passe mieux, voire même ça passe bien tout court. Et je recommence, encore et encore, réduisant l'allure (et ayant parfois quelques loupés aussi).
Et vers la fin de la séance, je suis tellement crevé que j'en réussis plus une. Mais c'est pas grave, je sais que je peux le faire, donc la prochaine fois, ça ira encore mieux.
Pour le retour, on est à la bourre (encore!), le mono fonce un peu (dans la limite du raisonnable, hein!), et moi, je suis sans broncher. Je suis bien en confiance sur cette bécane (et oui, je commence à voir le coté "vélo" du "monstre"). J'ai presque envie d'acheter la même, pour le coup.
Et pour le retour chez moi, j'ai l'impression de ne plus savoir piloter ma CBR. La puissance me manque, le poids moins. Mais bon, c'est pas du tout la même chose, et si je considère ma CBR comme une moto à part entière, et pas une "fausse" (comme pas mal peuvent le dire), il est certain qu'il y a une grosse différence entre un gros cube et une 125. Et je pense que je me convertis peu à peu aux grosses cylindrés...
Bref, le prochain cours est Jeudi prochain (le 10), mais demain, je passe mon code (pfff...).